La génétique et le Tantra – les secrets des neurohormones et du bonheur en couple (2)
L’infidélité est génétiquement programmée
Il n’y a pas de plus grand bonheur que d’aimer et d’être aimé. L’histoire est toujours la même et toujours nouvelle. Il la découvre ou elle le découvre, des arcs-en-ciel apparaissent dans le ciel bleu, il pleut des pétales de roses, les feux d’artifice de la passion et de l’attraction irrésistible éclatent. Les grandes histoires d’amour de l’Histoire pâlissent en comparaison avec notre nouvelle histoire d’amour…
Les scientifiques ne prennent pas le phénomène de la transfiguration en considération et disent que ce sont les neurohormones qui tirent toutes les ficelles, faisant en sorte que les amoureux croient fermement que l’être aimé est exceptionnel et que les sentiments qui s’épanouissent au début apparaissent comme idéaux et éternels. Ce sont toujours les hormones, mais d’une autre catégorie, disent les experts, qui vont inexorablement détruire ce paradis. En fait, les hormones qui conduisent généralement à la séparation du couple sont la preuve que les deux amoureux n’ont pas dépassé la condition instinctuelle et que la dominante de la conscience est restée aux niveau des trois premiers centres de force, Muladhara, Swadistana et Manipura Chakra d’où viennent les attachements, la possessivité, la jalousie, l’envie, l’égoïsme, la tendance à vouloir contrôler, manipuler et à exercer une chantage affectif.
Les traditions spirituelles disent que l’amour est un don de Dieu, parce que Dieu est amour, et que quand deux êtres humains sont guidés vers leur rencontre et tombent amoureux l’un de l’autre, ils suivent cet appel de l’amour divin qui a pour but final l’atteinte de l’état d’androgyne glorieux. Ainsi, les deux amoureux ont la chance d’accomplir ensemble leur destin spirituel de bonheur, d’harmonie et de joie. Ils ont la chance d’apprendre ensemble les leçons dont ils ont besoin pour évoluer. Les scientifiques ne tiennent pas compte de cette destinée spirituelle et parlent juste d’une sorte de prédestination qui se manifeste sur le plan physique, et qu’ils appellent destinée biologique, génétiquement programmée.
Dans la destinée biologique sont inscrits certains schémas de comportement qui sont implacables au niveau instinctuel. Par conséquent, si nous ne transcendons pas les impulsions de l’espèce et si nous n’agissons pas dans un sens spirituel, nous ne pouvons pas échapper à la domination des neurohormones en question. Une conclusion décevante de ces études montre que même la continence sexuelle ne change pas la situation de manière significative. Les recherches ont montré que l’atteinte de l’état d’orgasme régulier et même de certaines formes d’orgasme sans éjaculation, sur fond d’engagement pulsionnel (c’est-à-dire conduits uniquement par des pulsions et des passions sexuelles, même si elles sont « joliment habillées »), implique la production de neurohormones génétiquement programmées, de sorte qu’après un certain temps, elles induisent au couple en question un état de saturation. Et cela mène souvent à la séparation et à la fin de cette relation.